Billetterie solidaire
Billet solidaire : 30 $
Billet régulier : 20 $
Billet petit budget : 10 $
Demande d’accès : 0 $
Début :
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Lors de chacune des éditions du festival, des spectacles ont été présentés à la Maison de la littérature. Bienvenue à la Maison est une soirée pour célébrer l’accueil reçu au fil des événements et la grand’ visite venue de Belgique cette année. Des artistes du Québec, de Belgique et d’ailleurs, conte pour vous une ribambelle d’histoires de toutes sortes !
Avec Jacky Druaux, Dominique Deslongchamps, Jacques Hébert, Geneviève Marier, Lynne McGowan et Cindy Sneessens
Animation : Yoda Lefebvre et Yolaine
Vente de billets à la porte sujette à disponibilité.
Vivant à Lévis depuis plusieurs années, Dominique est originaire de Black Lake, ville minière d’amiante. Depuis toute petite, elle s’évade, voyage au cœur des histoires qui l’habitent. Elle est attentive à l’extraordinaire du quotidien et à l’humanité dans sa poésie. Ses récits sont empreints de douceur et de puissance, de vulnérabilité et de plaisir.
Enseignante passionnée, conteuse énergique, c’est avec joie et amour qu’elle invite le public dans l’aventure d’un monde réinventé !
(crédit photo : Nicolas Godbout)
Jacky Druaux est entré dans l'univers du conte avec des histoires racontées et jouées de François Noul, présentées en 2011 au concours du Festival interculturel du conte de Chiny. Puis, de contes en légendes, il explore avec différents formateurs l'univers du conte et ses pratiques (Thomas Delvaux, Yvan Couclet, Etienne Piette, François Lavallée, Claudette L'Heureux).
Il intègre la Maison du Conte de Charleroi en septembre 2013. Il a écrit quelques contes et participe à de nombreuses balades contées mettant en valeur le patrimoine historique et légendaire de son Pays Noir. Depuis septembre 2018, Jacky Druaux fait partie de l'équipe qui dirige la Maison du Conte de Charleroi reconnue par la Fédération Wallonie Bruxelles.
Enfin, il a une grande expérience scénique : théâtre (jeu et mise en scène, plus de 60 pièces) comédies musicales et opérettes (plus de 50 ouvrages). On le retrouve régulièrement dans des séries télévisées, des pubs TV et des apparitions au cinéma.
Jacques Hébert, à la fois vieux gamin et jeune grand-père, conte, chante et raconte depuis toujours, mais plus activement sur scène depuis 2010.
Membre du Cercle du Conte de Québec, il a un pied bien ancré dans cette ville portuaire, et l’autre, solidement enraciné dans son Leclercville agricole natal, ce qui fait de lui un as du grand écart narratif. Féru d’anecdotes et de tradition, il aime magnifier ses expériences de vie au gré de sa fantaisie et donner à ses prestations une saveur intimiste qui nous entraîne dans un univers regorgeant de moments tantôt touchants et tantôt comiques.
On a pu voir à l’œuvre cet artiste toujours soucieux de divertir et d’émouvoir son public au fil des événements des Ami·e·s Imaginaires, d’Ès Trad, de la Maison de la littérature de Québec, du festival Québec en toutes Lettres, du Festival Jos Violon de Lévis, des Dimanches du Conte et de Festilou, à Montréal, ainsi que bien d’autres, notamment le festival littéraire Beyrouth Livres au Liban. Le public est unanime : ce conteur sait charmer les cœurs et les oreilles.
(crédit photo : Jean Minguy)
Depuis plus de trente ans, Geneviève Marier cherche ce qui permet le contact de cœur à cœur avec le public : laisser venir à elle des histoires et leur donner forme, les conter avec son corps et laisser résonner sa voix, inviter le rire qui surprend et l’émotion partagée.
Elle a été conviée à conter au Québec, au Nouveau-Brunswick, en France et au Brésil. Geneviève offre des ateliers de groupe et de l’accompagnement personnel au Québec et à l’étranger depuis 2012. Elle partage et fait naître des pistes de travail autour de l’esprit de jeu dans le corps et la voix. Elle fait de la médiation culturelle en contexte d’alphabétisation et de francisation, de même qu’en ressources de santé mentale. Dernièrement, elle a commencé à offrir des rencontres auprès d’aînés et d’enfants réunis, mi-spectacle, mi-conversation intergénérationnelle. Une bonne façon pour elle de partager du sens.
(crédit photo : Jean Minguy)
Qu'est-ce qu'une étudiante éternellement assoiffée d'apprentissages et de découvertes, une professeure, une clown, une artiste dans l'âme et une conteuse ont en commun? Le goût du partage, d'entrer en relation avec son public, de faire rire et émouvoir par moment. Le goût de s'amuser, aussi.
Lynne McGowan incarne tout ça.
Venue à Québec faire des études universitaires alors qu’elle était dans la vingtaine, elle y est restée depuis pour continuer d'apprendre et de grandir à travers la poursuites de ses objectifs professionnels et personnels.
Francophile de souches écossaise, irlandaise et anglaise, et, selon un gitan italien qui a lu les lignes de sa main, elle a aussi un ou plusieurs ancêtres Français lointains. Elle conte avec son accent bien à elle, qui vient de son cœur.
(crédit photo : Éric Laroche)
Jeune diablesse à l’âme ancienne, les racines plongées dans le cœur palpitant de la vie et les ailes déployées, elle est rieuse comme une cascade et gouailleuse comme une vielle sorcière. Nourrie depuis sa plus tendre enfance au sein des forêts profondes de sa Belgique natale, elle aime à chanter au fin fond des grottes, à conter dans des alcôves, et à murmurer sur des oreillers blonds de paille. Elle parle avec les cerfs et dort avec les grands fauves. Jouant avec les pieds de l’aube, elle s’est taillé un chemin dans le monde du conte comme un brin d’herbe écartant le béton d’un trottoir pour chercher le soleil ! C’est une conteuse généreuse et naturelle, qui semble allaitée d’éternité contagieuse.
(crédit photo : Christian Verdebout)
Le gars : Yoda Lefebvre est un conteur, c’est-à-dire un auteur qui parle trop pour écrire.
Son principe ; prétendre à la vérité en disant des faussetés.
Ses dadas ; il touche autant l’historique que les contes zurbains, en passant par les délires pour enfants allumés. Il crée sur commande à profusion, et vole parfois du matériel sans s’en rendre compte parce que tout a été dit, mais pas par lui.
Sa méthode ; évoquer le beau et l’horrible, le sublime et le monstrueux, de façon à ce que les gens du public puissent se les représenter jusqu’à la limite de ce qu’ils ont le goût de vivre aujourd’hui. Pour le reste; il adore les imprévus et les impondérables; c’est chaque fois un bon stimulant…
(crédit photo : Stéphane Parent)
Pour Yolaine, le conte est un espace d’écoute et de rencontre, un art de la relation. Elle aime s’amuser et rire avec le public tout en cherchant à créer ces moments d’intensité partagée, où la personne qui raconte et le public deviennent ensemble une nouvelle entité. Elle compose des contes et remanie le folklore depuis 2005, créant entre autres des histoires qui renversent l’ordre établi et donnent la parole à celles et ceux qui ne l’ont plus ou ne l’ont jamais eue.
Ses nombreuses années à promouvoir la parole contée lui ont valu d’être la lauréate du prix Jocelyn Bérubé 2023. Puis, en 2024, ses créations et son implication dans le milieu des arts littéraires et de la parole a été récompensées par le Prix de l’ICQ, remis par l’Institut canadien de Québec.
(crédit photo : Marie-Josée Marcotte)